Minggu, 02 Mei 2010

Jérôme Kerviel lance la contre-attaque

J Ai Si Peur Translation, Le rôle de bouc émissaire, non merci ». A cinq semaines de son procès, l'ex-traderde la Société générale annonce la couleur dans dimanche Ouest-France.
Entretien

Jérôme Kerviel.

Ex-trader de la Société générale.Il publie L'engrenage, mémoiresd'un trader, chez Flammarion.En vente le 5 mai.

Qu'êtes-vous devenu depuisdeux ans ?

J'Ai Si Peur essayé de reprendre une vie normale. J'ai eu beaucoup de sollicitations de toutes sortes. On m'a proposé de travailler pour des fonds de pension étrangers, de raconter mon histoire, de jouer mon propre rôle au cinéma. Ça ne me tentait pas du tout. J'ai accepté de travailler pour une société informatique. Je gagne un peu plus de 2 000 € par mois. Ce n'est pas un problème. Je n'ai jamais eu de train de vie délirant. Quand j'étais trader, je n'avais même pas de voiture. Le plus gros bonus que j'ai touché c'est 60 000 € et je l'ai donné à un membre de ma famille qui a des difficultés financières. Le rapport à l'argent, je m'en fous complètement.

Au déclenchement de « l'affaire », vous avez dû gérer un tsunami médiatique. Pas facile ?

La réaction des gens m'a rassuré, que ce soit dans la rue ou sur le Net, avec parfois l'expression d'un vieux sentiment anti-banque. Ils me disaient : « Tenez bon, on ne vous lâchera pas ». L'opinion n'était pas dupe. Mais moi, ça me passait complètement au-dessus de la tête. Même aujourd'hui, je ne me rends pas encore compte. En même temps, j'ai bénéficié dès le premier jour du soutien inestimable de ma famille. Ma mère m'a dit : « Je te fais confiance, je sais que mon fils n'est pas ce qu'on raconte ». Elle sait mieux que personne les valeurs qu'elle m'a inculquées.

L'épreuve de la prison a dû vous vous secouer ?

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